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Création littéraire: échange de lettres

 
 
Travail éfectué avec mon amie Johanna (vous remarquerez l'originalité: ce sont nos prénoms dans le lettres :P)dans le cadre du cours de Français. On a aussi participé à un concours en Belgique mais on a été mises hors concours pour une raison que j'ignore :(. Bref bonne lecture ;). 
 

FLEURS D'ENCRE
 
 
18 août 2005 
Ma très chère Johanna, 
Depuis mon arrivée ici, à New York, je ne cesse de m’émerveiller devant le spectacle que m’offre cette nouvelle ville : On y trouve tant de charme, d’énergie, de liberté… Dès que j’y ai mis les pieds, je m’y suis sentie si petite! Les rues bourdonnent de gens, de voitures, de touristes, de vendeurs, si bien que si on n’y prête pas attention, on peut facilement s’y perdre. Au début, on espère croiser au coin de la rue un ange bienveillant près à nous indiquer le chemin, où tout trouver et comment le trouver. Mais tu le sais bien, ma belle grande Jo, tout n’est pas aussi simple, aussi j’ai dû tout trouver moi-même: logement abordable, emploi raisonnable, bref, tout ce qui est nécessaire à ma survie dans cette nouvelle ville où je m’apprête à passer les quatre prochaines années de ma simple et petite vie.  
J’ai d’ailleurs eu mon premier cours aujourd’hui, à l’Université, et, par le fait même, mon premier coup de foudre. 
J’ignore qui il est, mais d’un seul regard, il a réussi à me laisser figée sur place. Quant à lui, il n’a sûrement pas prêté attention à moi, comme les autres. De toute façon, qui voudrais d’une fille aussi nulle que moi? Rare sont ceux qui comprennent la magie des mots appelée poésie, qui aiment parler d’astrologie et dont leur vision du bonheur est une simple promenade dans un parc enchanteur. 
Ne crois pas que je sois pessimiste, chère Jo, c’est tout simplement que depuis que j’ai quitté Montréal, je n’ai plus envie de vivre dans l’imaginaire. Et en passant, je suis contente que tout aille bien entre toi et Wilfred. Vous êtes vraiment faits l’un pour l’autre, la preuve vivant que l’amour – le vrai – existe encore sur cette Terre révoltée.  
 
De ton papillon poète, 
 
Cynthia -xxx- 
 
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24 août 2005 
Ma chère petite sœur, 
Tu ne peux pas savoir quelle joie j’ai éprouvée en recevant ta lettre! C’est dur pour moi tu sais de te savoir si loin de moi, ma petite sœur si fragile dans cette ville si hostile! Il va falloir un certain temps avant que je m’y fasse. Je suis contente de savoir que tu aimes New York et que tu t’habitues à ton nouvel appartement. Si tu as besoin d’argent ou de quoi que ce soit d’autre, tu sais que je suis là, d’accord? Dans la lettre que tu m’a envoyée il y a quelque chose qui m’inquiète et qui me déçoit beaucoup : Pourquoi es-tu si pessimiste Cyni? Tu le sais bien que tout cela est faux, tu es une fille superbe, plein de charme, enjouée et qui déborde de talents. Tu es la fleur qui n’a pas trouvé le bon papillon, c’est tout. L’amour existe, et un jour tu le trouveras à ton tour, comme moi et Will! Alors, dans ta prochaine lettre, je veux des nouvelles de ton coup de foudre. Surtout n’hésite pas à lui parler : fonce Cyni! Tu as tout pour réussir! Pour revenir aux nouvelles, tout va bien à la maison. Maxou et Milla me parlent sans arrêt de toi. Tu nous manques beaucoup. Wilfred lui va bien aussi. Il est en vacance cette semaine, alors peut-être qu’on va partir quelque part puisqu’il me reste encore trois jours avant de reprendre mes cours. J’avoue quant même que mes élèves commencent à me manquer! Mais ces vacances m’ont fait du bien : J’ai pu m’occuper de mon jardin, planté des rosiers, des marguerites, des bégonias… Tu verrais comme c’est beau, je suis sure que cela te plairait beaucoup! Bon, je vais devoir te laisser, ma chérie, Maxence et Milla vont dévaliser le frigo si je ne prépare pas le souper! Alors rappelles-toi que tu es la meilleure et que je t’aime très fort. 
À bientôt! 
Jo 
-xxx- 
 
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5 septembre 2005 
Très chère Jo, 
Crois-moi, t’intéresser à ma nouvelle flamme n’en vaut pas la peine. Tom n’est peut-être pas si différent des autres garçons que j’ai rencontré, finalement. Il m’ignore, comme si j’étais un fantôme. J’ai presque envie de placer un énorme panneau lumineux sur ma tête disant <> en grosses lettres seulement pour voir son regard se tourner vers moi! Dis-moi, Jo, est-ce si dur d’aimer une fille comme moi? Suis-je si inintéressante que ça? En tout cas, chose curieuse, je semble plaire aux abeilles (à moins que ce ne soient des guêpes? Je n’ai jamais réussi à les distinguer). Il y en avait trois qui virevoltaient autour de moi lorsque je suis allée dîner dans Central Park et je suis partie en courant comme une folle afin de leur échapper. Je déteste les abeilles. Tom aussi. 
Je ne sais plus quoi faire, Jo. Partout où je vais, je croise des couples heureux marchant main dans la main sur le trottoir et je ne peux m’empêcher d’être jalouse. Pourquoi eux et pas moi? À ce rythme-là, j’ai l’impression que si je ne réussi pas à trouver l’amour bientôt, je ne serai plus jamais capable d’aimer qui que ce soit d’un amour sincère.  
 
Prends soin de toi, 
 
Cynthia 
 
-xxx- 
 
-Ta fleur sans papillon- 
 
PS : Arrête de m’appeler <>, tu sais bien que je ne l’écris pas comme ça. C’est <>, avec un <>. Ça fait plus beau. 
 
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16 septembre 2005 
Bonjour Cynthia, 
Tu ne me connais pas, c’est normal; on ne s’est jamais vu ou parlé. J’ai eu ton adresse postale sur le site de <> où il y avait même un lien vers ton site. Tout d’abord, je dois dire que je suis un fervent admirateur de tout ce qui concerne la poésie, et ton site m’a vraiment beaucoup plu alors j’ai décidé de t’écrire car j’aimerais bien correspondre avec toi. Tu écris vraiment bien. Tes poèmes ont su me toucher et me faire ressentir des choses qui m’étaient encore inconnues. En tant que garçon, je ne comprends pas pourquoi tu es seule…Et pour tout te dire, je te trouve vraiment belle. Pour me présenter un peu, je m’appelle Mathieu (mais on me surnomme toujours Mat), j’ai vingt ans et j’habites Montréal, plus précisément sur la rue St-Denis. Je suis étudiant en littérature car je voudrais être écrivain plus tard. J’aime beaucoup lire et écrire des poèmes, et tu verras, je t’en ai même écrit un sur ton site. J’espère qu’il te plaira. J’ai vu par ton adresse que tu habitais à New York. Je n’y suis jamais allé, mais c’est en projet. Est-ce que le temps est frais en cette saison, à New York City? Chez nous à Montréal, le froid commence à s’installer et j’ai hâte de voir la neige tomber. C’est si beau la nature en l’hiver! Je vais enfin pouvoir aller patiner sur la glace de la patinoire à deux rues de chez moi. Vive le hockey!  
Bon, je vais te laisser. J’espère que tu vas accepter ma correspondance, cela me procurerait une grande joie! 
 
À bientôt j’espère, 
 
Mathieu Provost 
 
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22 septembre 2005 
À ma belle grande Johanna! 
Devine quoi : Une abeille m’a écrit! Évidemment, je rigole, tu le sais bien, je fais seulement allusion à ma dernière lettre où je me plain de ne plaire qu’aux abeilles. En fait, j’ai reçu la lettre d’un garçon. Eh oui! Tu m’as bien lue! Il dit avoir trouvé mon site Internet très intéressant et voudrais apprendre à me connaître d’avantage. Wow! Enfin quelqu’un qui apprécie la poésie! Il m’a même écrit un charmant poème dans lequel il dit qu’il me trouve belle. J’aimerais tellement le connaître! Mathieu (celui de la lettre) et moi semblons avoir tant de choses en commun… Te souviens-tu de mon poème où je parle de la neige qui tombe sur mes songes? Eh bien lui aussi il aime l’hiver. J’ai si hâte de voir New York dans sa belle robe blanche! Pardonne-moi cet élan de poésie, mais je suis si heureuse en ce moment qu’il me semble que les mots me viennent plus aisément. Te rends-tu compte : j’ai peut-être finalement trouvé mon papillon! Tout cela est trop merveilleux pour être vrai, mais je préfère y croire. 
 
Je t’embrasse fort! 
 
Cynthia 
 
-xxx- 
 
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23 septembre 2005 
Cher Mathieu, 
Tu ne peux savoir à quel point je suis heureuse d’avoir reçu une telle lettre! Vois-tu, j’étais à un doigt de tomber dans l’abîme de l’apitoiement sur soi-même, et donc ta lettre (ainsi que ton magnifique poème) a agit comme un baume sur mes plaies, me sauvant d’un coup de la chute irréversible que je croyais inévitable. La poésie est un art que si peu de gens ont en admiration, si bien que le fait de me faire part de ton engouement pour celle-ci me fait sentir moi seule. Je serai donc très heureuse de correspondre avec toi. 
Par contre, j’ai encore de la difficulté à admettre que je suis belle. Cependant, je dois avouer que ce compliment venu de ta part a su dessiner sur mes lèvres un joli sourire. J’aimerais pouvoir en dire autant à ton égard, mais ta lettre ne me fournit aucun indice me permettant de deviner ce qu’un miroir saisit de toi (en d’autres mots, ce à quoi tu ressemble).  
En passant, moi aussi j’ai hâte à l’hiver. Petit à petit, le froid automnal s’installe, surtout en cette fin de mois de septembre où les feuilles se vêtissent de si agréables couleurs dorées. Bientôt déjà, fantômes, citrouilles et sorcières décoreront rues et magasins, et les enfants iront réclamer des friandises de portes en portes. Mais je ne ferai pas partie de ceux-là : Ce jour-là, je me ferai princesse de Central Park, attendant patiemment que le fantôme de Jay-Jay me murmure les mots qu’il manque à mes tristes pages blanches. 
 
Sur ce, je te dis au revoir, cher compagnon de plume, 
 
Cynthia, 
 
-La princesse de Central Park- 
 
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4 octobre 2005 
Bonjour Cynthia, 
Je suis ravit que tu aie accepté de correspondre avec moi. Je vois que tu es quelqu’un qui a beaucoup de charisme, c’est vraiment quelque chose que j’apprécie chez une fille. Alors, tu me demandes de me décrire…Bien je suis grand, brun et j’ai des lunettes. Je ne t’envois pourtant pas de photo de moi parce que je ne les aimes pas. Je ne suis pas du style très photogénique, je trouve. Je suis quelqu’un qui adore la poésie, la magie, les livres de mythes et de légendes, mais je suis aussi un garçon plutôt solitaire. Dans ta lettre, tu me dis que tu n’as pas beaucoup confiance en toi et que tu ne te trouves pas assez belle. Eh bien merci de te confier à moi dès ta première lettre et je te réponds en disant que tu as tort de penser cela. Toutes les filles ont quelque chose d’extraordinaire, et surtout toi, crois-moi. Après tout ce que j’ai pu lire sur ton site et dans ta lettre, tu m’as l’air d’une fille géniale, et je suis sûr que le temps va bientôt prouver ce que j’avance. Alors, si tu peux me permettre de te donner un conseil, ne t’en fais pas avec ça. Je suis vraiment heureux de t’avoir rencontré, et donc, puisque je suis un garçon tout à fait normal et qui a toujours la tête sur ses épaules, écoute-moi et crois-moi : tu es une fille tout à fait géniale, belle et brillante comme une étoile, alors garde le sourire! J’aimerais beaucoup aussi Cynthia que tu me décrives un peu ton environnement, car je rêve d’aller à New York. Tu pourrais me dire où sont les coins sympas…Enfin, si cela ne te dérange pas, bien sûr! Aussi, avant de te laisser, j’ai oublié de te dire que j’étais fils unique, ce qui expliquerait peut-être pourquoi j’apprécie la solitude. 
 
Au plaisir de te relire ma très chère Cynthia! 
Mathieu 
 
P.S. : <> (Chanson du groupe Kaïn que j’écoute en pensant à toi) 
 
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7 octobre 2005 
Ma chère Cynthia, 
Je voudrais que tu saches que je suis très contente de te voir si joyeuse, et tout ça grâce à un garçon! Tu vois, je te l’avais bien dit que tu te faisais des idées, et voilà même la preuve que quelqu’un apprécie ton talent et ta personnalité un peu <> comme tu le dis si bien. Alors j’espère que maintenant tu vas vite reprendre confiance en toi et te décider à enfin faire la connaissance de ce charmant Tom! D’ailleurs, tu ne m’en as pas parlé dans ta lettre…Comment ça se passe? Tu sais bien que je suis curieuse! De mon côté, tout va très bien : J’ai amené Milla faire les boutiques hier sur la rue St-Denis, et tu sais quoi? Elle me les a tous fait faire! Je ne te raconte pas le mal de jambe que j’ai eu après! Tout va bien aussi pour Will, et il me demande tous les jours si tu vas venir faire ton tour bientôt. Oh mon Dieu, j’oubliais : Palma a fêté ses six ans lundi dernier! On l’a amené à St-Dona pour faire une longue randonnée pédestre, et elle n’arrêtait pas de renifler les feuilles humides et dorées de ce mois d’octobre. Le paysage est magnifique cette année, même plus beau que les années précédentes, je te le jure. On dirait qu’il t’implore de revenir. Tu verras même dans l’enveloppe une photo que Will a prise d’une feuille d’érable, comme quoi il a su garder l’émerveillement français face à nos belles saisons froides! Puis mardi, j’ai eu une proposition pour un emploi au Cégep Montmorency, à Laval. Je crois qu’un peu de changement ne me ferait pas de tort, et dans deux ou trois ans je pourrais peut-être même enseigner à l’UQÀM, qui sait? Dis-moi ce que tu en penses : l’avis de ma Cyny est très important pour moi! Alors je te laisse, mais n’oublies surtout pas que tu me manques beaucoup ma chérie et promets-moi de rester avec ta joie de vivre! Je t’embrasse fort : Milla et Maxou te font de gros bisous aussi.  
 
Ta Johanna qui t’adore 
 
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15 octobre 2005 
Ma chère Jo, 
Au moment où je t’écris ceci, je ne sais plus vraiment quoi penser. Oh, ne t’inquiètes pas, je n’ai pas <> dans la déprime. C’est plutôt tout à fait le contraire…  
C’était il y a quelques jours. J’avais un cours d’annulé cet après-midi-là à l’université, alors j’en ai profité pour aller me ressourcer à Central Park. C’est là que je l’ai vu, assis sur un banc, justement face au lac artificiel que je me plais si souvent à regarder. Il était là, Jo, Tom était là, et je ne savais plus quoi faire. Mon cœur cognait si fort dans ma poitrine que je ne m’entendais plus penser! Mais le pire, c’était que dans tout ce trouble qui ravageait mon être, je le vis se retourner vers moi et me sourire. Était-ce vraiment un sourire dédié à mes yeux? Je me suis retournée pour le savoir. Il n’y avait personne, que moi et lui. 
Tout le reste se déroula comme dans un rêve, chère Jo, un rêve comme je n’en ai pas fait depuis longtemps. Nous sommes pareils, Tom et moi. Il étudie en littérature depuis maintenant deux ans, et en tant que premier de classe, il a le privilège d’aider les enseignants à corriger les travaux des élèves qui en sont à leur première année. C’est là qu’il a pu lire un de mes poèmes. Il m’a même avoué qu’il l’a tellement aimé qu’il a tout de suite voulu faire ma connaissance. Il a donc passé la dernière semaine à me retracer puis à me suivre entre deux cours jusqu’à Central Park, sans jamais avoir eu le courage de m’aborder jusqu’à aujourd’hui. Te rends-tu compte? 
Mais malgré tout ce bonheur que j’ai éprouvé en compagnie de Tom, je me sens étrangement infidèle envers Mathieu. Vois-tu, il m’a laissé cette note dans sa dernière lettre : 
< Comme une étoile, qui brille…>> 
Ces paroles m’ont laissées sans mots…Comment a-t-il pu savoir que j’aimais cette chanson? J’ai tout de suite eu cette espèce de boulle d’émotion au fond de la gorge…Et, dans mon cœur, j’ai tout de suite su ce que c’était : un semblant d’amour. Je sais que cela peut te paraître fou, ce l’est d’ailleurs, l’amour est fou, mais que puis-je y faire? Les mots qu’il utilise, les pensées qu’il formule…Jamais je ne les oublierai. Ses lettres ont été pour moi comme des bouquets multicolores et parfumés dans la noirceur de mon adolescence, un arc-en-ciel au beau milieu de la pluie, un éclat de lune dans la plus sombre de mes nuits… Je l’aime, c’est certain, Tom aussi. J’aime deux hommes différents de deux manières différentes. Mathieu aime l’ombre magique de la solitude; Tom préfère le soleil fiévreux des passions diurnes, et moi, dans le plus grand déchirement, j’aime les deux.  
Aide-moi, Jo, je t’en supplie : Dis-moi quel chemin je dois suivre! Les mots ne cessent de me glisser des doigts et je me perds tranquillement parmi eux dans un mélange de joie et de peine. Je n’ai toujours pas réécris à Mathieu : j’attends ta réponse pour le faire.  
 
Je t’embrasse très fort, 
 
Ta Cyny émotive 
 
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21 octobre2005 
Ma sœur chérie,  
Je suis si heureuse d’apprendre que tu as finalement parlé au célèbre Tom! Ce n’est pas trop tôt! Puis tu vois, tu t’es trompé sur un point : il est bel et bien différent des autres garçons que tu as connu jusqu’à ce jour. Après tout, il apprécie la qualité de ton œuvre, de ta poésie, et j’irais même jusqu’à dire qu’il t’apprécie toute entière. Au fait, t’as-t-il invité à vous revoir? Continue à aller lui parler, toi et lui semblez avoir tant de choses en commun. Oh, je suis si contente pour toi! Je n’ai pas pu m’empêché de tout raconter à Will, et crois-moi, lui aussi est rassuré de te savoir enfin heureuse et épanouie! Cependant, quelque chose dans ta dernière lettre me donne l’impression qu’il reste encore une chaîne à briser avant que tu puisse vraiment t’envoler, et vraiment, je dois te dire que je ne comprend pas tout à fait pourquoi…Comment Mathieu peut-il bien t’empêcher d’avancer? Il n’est qu’un simple bout de papier, non? Moi je te le dis : Va vers Tom. Lui au moins c’est une personne réelle. Écoute, je ne sais pas comment te dire ça, mais je pense que le moment est venu de te dire la vérité…Oublies Mathieu. Je le connais très bien, et crois-moi, il n’en vaut pas la peine. Il ne te mérite pas, Cyny. Tom par contre, lui, te mérite, j’en suis persuadée. Il t’aime, ça se voit. Et Mathieu, bien, comment dire…Je l’ai inventé. J’espère que tu comprendras…j’étais tellement triste et déçue de te voir toujours aussi déprimée! Même en aillant un mode de vie tout nouveau, ta joie avait disparue…Et ça, je ne le supportais pas. J’ai donc décidé d’inventer un garçon qui saurait te plaire et qui te montrerait que l’amour existe vraiment, qu’on ne voit pas ça seulement dans les contes de fée pour enfants . Petit à petit, je retrouvais ma vraie Cyny. Ta joie revenait, tu reprenais confiance en toi et c’était le but qu’avait Mathieu. Tout ça, je l’ai fais pour te permettre de voir ta vraie beauté et pour tu aille faire la connaissance de Tom qui lui, manifestement semble être très intéressé par toi, ma chère Cyny. Je sais que tu dois m’en vouloir, mais essais au moins de comprendre que j’ai fait ça seulement pour t’aider, parce que quoi que je te disais, tu ne me croyais pas...Et moi, je n’acceptais pas de voir ma petite sœur s’apitoyer sur son propre sort alors qu’elle est dotée de merveilleux dons dont elle ignore encore la moitié d’entre eux. Je t’aime de tout mon cœur, ma sœur chérie. On a vécue des moments difficiles toutes les deux, et je veux que tu sois heureuse. Ton bonheur m’est plus précieux que le mien, et je ferais n’importe quoi pour te le montrer. S’il te plait, ne te fâche pas…j’espère que tu me pardonneras mon geste.  
Je t’embrasse très fort et n’oublie pas que je pense à toi, 
 
Johanna  
-xxx- 
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1er novembre 2005 
 
Chère sœur, 
Saches que les plaies laissées par les mensonges s’effacent lentement. Tâches de t’en souvenir. 
 
Cyny 
 
 
 
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Modifié en dernier lieu le 24.05.2006